Lors de cette nouvelle résidence Hide&See(k), nous nous sommes concentrés sur la forme plastique et sonore du projet.
Dans cette recherche de soustraction plutôt que de superposition, des intentions se sont confirmées, des lignes de force sont apparues.
Le média photo semble s’imposer comme notre base documentaire visuelle : des paysages intérieurs et extérieurs d’un quartier, des portraits intimes de ses habitant.e.s et de leur quotidien.
Des images fixes qui sont vouées à être ensuite « réanimées » : détourages numériques ou manuels, dessins, écritures, collages, ratures, stop-motion, banc-titres … Des images en noir et blanc comme une toile de fond pour une accumulation de détournements numériques et de matières graphiques de plus en plus colorées.
L’autre pilier documentaire, peut-être même le principal, sera le média son : des témoignages, des ambiances, des conversations…
La bande son d’un quartier, alternant une diffusion englobante ou minimale dans le but de provoquer différentes qualités d’écoute : tantôt radiophonique, tantôt cinématographique.
Enfin, nous avons également ébauché un protocole de captations des matières documentaires.
Il reste encore beaucoup de questions sur ce point car il sera déterminant pour la qualité de la rencontre que nous souhaitons établir avec les habitant.e.s.
Nous avons prévu de le tester in situ lors de la prochaine résidence à Mulhouse, du 6 au 10 mai prochain.