Est-ce une sensation propre à KompleX KapharnaüM ? Non je ne crois pas.
La sensation que les arts en espace public, pris dans la morosité ambiante, peinent à trouver le second souffle, suite à leur fracassante arrivée dans le champ du spectacle vivant, puis leur pérennisation via les CNAREP.
La sensation que l’audace et le champ infini, révolutionnaire des possibles qu’offre l'art en espace public en termes d’esthétique, de rapport du public à une œuvre ne sont plus de mise.
Problème de finance ? D’époque frileuse ? D’injonction politique à surtout amuser le bon peuple ? De sécurité, de lutte contre, de périmètre, de barrière Heras et camion bélier ?
De cela nous aurons l’occasion de discuter pour la RIDA que nous accueillons le 22 mai prochain !
Où nous espérons croiser aux côtés des structures arts en espace public, les scènes généralistes puisque cette sensation ne se réduit pas à ce seul secteur.
Il y a cette compagnie, accueillie par une grosse institution et qui propose, en journée, avant la « vraie représentation », des séances low-cost, à prix cassé, où sont présentés, des extraits, mis bout à bout… Remplir à tout prix.
Il y a cette compagnie qui, le soir de sa première, voit arriver une programmatrice qui se dit enchantée et demande à avoir l’exclusivité de la première… du prochain spectacle. Soif de la nouveauté…
Les exemples abondent, quelque chose se passe, ce n’est pas nouveau, la question de faire front d’actualité intacte. Offensifs ?
06/05/2019