Quel a été ton ressenti en entrant dans ce lieu atyique ?
"Ce qui m'a frappé tout d'abord c'est l'intégration du projet migration dans un espace vaste, dans un décor industriel. Le camp de base me fait penser à un îlot indépendant, protégé et fonctionnant comme des vases communiquants."
Qu'est ce qui a été source d'inspiration pour toi ?
" Il se dégage une sensation d'unité du lieu et de résonance entre les différents espaces. Les blocs créent un archipel soudé où la sensation de communication interne est présente.
Les références à des destinations (Le Cap, Istanbul, Caucase, Péloponèse...) qui sont aussi des invitations à l'ouverture culturelle, accroissent ce sentiment d'universalité dans un ensemble très personnel. Le choix des matériaux en bois, dans ce décor de béton et d'acier en témoigne également.
Il y a une sensation d'ouverture sur le monde tout en restant dans un entre soi, forme nécessaire à la personnalisation des projets. Le camp de base est à la fois un lieu où échange une équipe mais surtout un lieu où les idées et les projets naissent avant leur exposition au monde environnant."
Qu'as-tu essayé de retranscrire dans ton "reportage-photos" ? Quel a été ton angle d'attaque ?
"J'ai essayé de témoigner de la globalité de l'espace et montrer la circulation des courants nécessaire au travail d'équipe.
J'ai voulu inscrire votre structure dans un espace plus large et montrer le sens des détails dans l'idée d'ouverture qu'ils dégagent."
Pour en savoir plus sur son travail : www.vincentdelesvaux.com